Un résultat qui a dépassé mes attentes.
“Après un accident sérieux en montagne, près de Chamonix, en juillet 2015, plusieurs mois de rééducation lourde, j’ai récupéré physiquement sans séquelle physique. Mais sur le plan psychologique, le traumatisme a été plus important. J’ai repris l’escalade 6 mois après ma chute, mais j’avais peur même dans une ascension d’un niveau facile. Une peur paralysante, occasionnant des palpitations, des tremblements incontrôlables, des maux de ventre, des suées.J’avais toujours envie de grimper mais j’avais peur au point de m’interroger sur l’intérêt de poursuivre cette activité qui pourtant me passionne ; il fallait tenter quelque chose.Des lectures traitant des mécanismes de la peur, du développement personnel m’ont alors conduit à tenter l’hypno thérapie. Pas forcément convaincu, ni entièrement sceptique, il me fallait essayer. Le travail a duré environ 6 mois et 5 séances au total pour obtenir un résultat qui a dépassé mes attentes. Je regrimpe avec une sérénité que je n’avais jamais connue. La notion de performance est dépassée par le simple plaisir de l’escalade. Je suis concentré sur l’instant et non sur le résultat.Mon égo ne se nourrit plus de la réussite ou de l’échec mais des solutions que j’ai pu trouver pour progresser ou des manques à palier. En d’autres termes, je relativise bien mieux ce que je vis, sachant que ce qui s’est passé ne se reproduira pas de la même manière, et qu’il ne sert à rien de prévoir l’avenir car rien ne se produit comme nous le fantasmons par anticipation. Je vis l’instant, je me concentre sur l’instant, je respire avec profondeur pour conserver un relâchement nécessaire au contrôle de soi, je me parle pour rester acteur et ne pas subir, mon ressenti est plus sensitif, plus net, plus efficace, et je progresse (aux sens propres comme figurés) …Au final, pratiquement deux ans après m’ont accident, j’ai de nouveau grimpé à mon meilleur niveau sans pour autant me focaliser sur la performance et surtout j’ai gagné, plus largement, en sérénité dans mon quotidien.”
Yannick H.