Apprendre à ralentir… La pleine conscience…

Cet article traite d’un sujet qui nous concerne tous à un moment donné ; nous occidentaux qui souhaitons toujours aller plus vite, plus fort, plus performants, plus efficaces, plus haut, plus loin…

Lors de séances de thérapie, ce sujet revient souvent sous différentes formes mais avec un tronc commun ; comment puis-je aller moins vite, tout en allant mieux ?

Comment puis-je aller mieux tout en faisant moins?

Car très souvent, la personne en demande de thérapie connaît déjà les tenants et les aboutissants, voire même les solutions qui vont avec. Intellectuellement tout est ok, le concept est déjà là.

Il ne reste plus alors qu’à mettre en pratique. Se mettre en mouvement pour s’autoriser à changer.

Une citation inexacte d’Einstein me permet quelques fois de conclure ou de commencer une séance : “le propre de la folie est d’imaginer changer sans rien faire de neuf”.

Le ton est posé.

Mais si je sais d’où vient le problème, comment il s’est implanté et comment je serais sans ce problème, pourquoi est-ce que je ne le fais pas déjà ?

La réponse est dans la question. Tant que je reste sur un plan intellectuel, je peux tout savoir et tout comprendre, je ne VIS rien de neuf.

L’idée de la pleine conscience est à mon sens similaire à celle de l’hypnothérapie. Ralentir, prendre conscience, prendre de la hauteur, de la distance, il ne s’agit que de mots.

Vivre et expérimenter ce neuf. Le regard de l’enfant ébahit. Le petit vieux qui contemple un paysage. Le sportif qui vient de réaliser ce qu’il vient d’accomplir. Se poser et VIVRE ce moment.

Quand une personne est agitée mentalement, elle a toute sorte de mouvements nerveux, de spasmes, qui montre à quel point ses neurones sont excités et le calme impossible.

Quand cette personne est calme mentalement, elle agit avec lenteur, avec conscience, comme l’enfant qui prend tout son temps pour analyser son équilibre lorsqu’il passe du 4 pattes à 2 jambes.

Tout se joue ici. RA-LENT-IR.

Et alors, je prends conscience du vent sur ma peau, du chant des oiseaux, de ma respiration, des différents tons de voix des personnes qui m’entourent, comme dans le film “le guerrier pacifique” que je recommande souvent ; “il n’existe pas de moments ordinaires”.

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