J’ai ri spontanément et de bon coeur
« Cela faisait un moment que je m’intéressais à l’hypnose, en me disant que si cela ne faisait pas de bien cela ne ferait pas de mal.
J’avais lu un livre mal écrit, suivi un stage d’auto-hypnose décevant, et rencontré une psychologue qui pratiquait l’hypnose sans que je remarque grand chose à part que j’étais allongé avec de la petite musique new age…
Et puis ces 3 dernières années j’ai connu une série d’évènements douloureux : une chute idiote, de mauvais médecins, des complications de santé, beaucoup de douleur physique donc aussi de la douleur morale, une séparation, déprime, perte de l’estime de soi, plus envie de rien…
C’est mon généraliste qui m’a conseillé d’aller voir Nicolas Faurie.
C’était inattendu et, de la part de mon médecin, cela m’a inspiré confiance.
J’ai pris RDV 1 mois à l’avance, avant de prendre mes premiers congés depuis longtemps.
A la date du RDV, j’étais donc reposé et je me demandais si cela valait la peine (et l’argent) d’y aller malgré tout. Et puis je me suis dit que c’était une occasion de voir à l’oeuvre cet hypnothérapeute qu’on m’avait recommandé.Nicolas ne ressemble pas à l’image qu’on se ferait volontiers d’un thérapeute : c’est un jeune type sapé en jean, t-shirt, baskets, avec un petit oeil malicieux.
Passé cette première impression dubitative, j’annonçai à Nicolas que je n’étais plus très sûr de savoir ce que je faisais là, que cela m’intéressait mais que je n’avais jamais réussi à expérimenter l’hypnose, que j’aimerais bien y croire mais que j’étais sceptique…
En gros j’ai fait mon Saint Thomas : j’aimerais le voir pour y croire.Première séance frustrante dans son déroulement : je ne comprends pas, l’impression qu’il ne se passe rien, on parle, quelques exercices puis Nicolas m’annonce que, contrairement à ce que je pensais, je suis très réceptif à l’hypnose…
J’ai l’impression d’être là depuis 20 minutes et 1 heure a déjà passé. Et là il s’est passé une chose qui explique que je sois revenu tous les mois pendant un peu plus d’un an : j’ai ri spontanément et de bon coeur, chose dont je ne me souvenais même pas la dernière fois que c’était arrivé…Et quasiment à chaque séance il s’est produit quelque chose de nouveau. Quand, dans un protocole ou un autre, on est amené à faire des gestes que consciemment on n’a pas envie de faire (ne serait-ce que par défi), on est davantage enclin à croire qu’il se passe des choses inconsciemment et que donc des changements sont à l’oeuvre…
On ne comprend pas forcément tout ce qui se passe, même si Nicolas aime bien faire lire un bouquin de temps en temps. Mais, comme il le dit lui-même : ce qui importe c’est le résultat.Donc voilà. En 1 an, j’ai encore souffert, les aléas existent quoiqu’il en soit, la vie est dure parfois, souvent, et bien des choses bonnes ou mauvaises n’ont rien à voir avec l’hypnose, mais ça va. C’est une assez bonne conclusion, je trouve : ça va.
Merci Nicolas, et au plaisir.
Pierre C. »